Livre tome 3 : Au souffle de l’Amour vivifiant
Page 150 : La recherche de vertus : la sagesse – messages de 2001 et 2002 – (mis sur le site le 29 août 2024)
« En imaginant que quelque chose leur appartient en propre, les
hommes demeurent dans l’erreur car rien n’est à eux, tout dépend
de Dieu. Personne n’est propriétaire de rien. Partez du
principe que le cœur reste accroché là où il est le plus attaché.
Celui qui a l’or comme dieu, en aucune manière ne pourra
accéder au Royaume de Dieu.
Bien trop souvent, hélas, dans votre société de consommation
sont vénérés à l’égal de Dieu, l’argent et même des hommes qui
représentent une valeur marchande, aussi bien soient-ils.
L’argent, outil exploité par Satan, est bien trop souvent honoré
pour lui-même. On l’encense, on le glorifie, on tue même
pour lui, on se bat pour lui, on fait la guerre, en un mot on se
vend pour lui.
C’est entre Dieu et l’argent que vous devez choisir
et en aucune manière vous n’avez à choisir les deux à la fois !
Ne craignez jamais de vous appauvrir.
L’argent est fait pour couler
librement et non pour être bloqué dans un coffre !
La Providence
en fera toujours couler vers vous, mais il faut qu’également, vous le
fassiez déborder sur les autres...
Le ciel ne vous enverra pas de l’argent
pour qu’il soit immobilisé, mais pour qu’il continue de circuler, en
apportant le bonheur.
Ne gardez rien pour vous.
Amasser, économiser
pour l’avenir, c’est tout simplement avoir peur et douter de la
Providence, c’est faire le jeu du démon !
La loi de Jésus vous demandera toujours de retenir ce qui est
nécessaire à la satisfaction de vos besoins. L’argent peut être utile
pour aider un de ses semblables, soutenir une cause juste, donner
des messes à des intentions, pour que les hommes puissent retrouver
la bonne route et surtout pour toutes les âmes, qui, en
purgatoire, crient vers vous pour progresser dans la lumière de
Dieu.
Manifestez-leur tout votre amour par des prières certes,
mais en offrant également des messes, et si vos moyens le permettent
des neuvaines, surtout en communiant à leurs intentions.
Certains s’imaginent que pour se réserver une place au paradis
il suffit de donner de l’argent à une œuvre ; certes ils réalisent une
bonne action, un don par excellence, mais ils comprennent mal
les choses de l’âme.
Ce que demande Dieu, est avant tout un
amour vrai, chaud, spontané comme celui de l’enfant.
Ce qui est
bien plus appréciable est le don de vos instants, de tous vos
instants.
Pour donner, pour bien donner, c’est donner de tous
vos moments ; ainsi, il s’agit, pour le Seigneur, de renoncer aux
petites choses innocentes, mais de rendre joyeusement toutes
sortes de petits services.
Il n’y a pas d’autres valeurs recevables que les valeurs spirituelles,
les seules acquisitions vraies sont celles réalisées sur le plan
spirituel.
Le gain matériel ne doit être recherché qu’à la seule
condition de servir les intérêts du Royaume de Dieu.
Surtout
libérez-vous de tout asservissement aux questions d’argent !
Soyez généreux, donnez, prodiguez, distribuez, videz votre
porte-monnaie et le ciel le remplira toujours.
Comme ils meurent
pauvres, ceux qui laissent une fortune !
Les biens terrestres
sont destinés à être utilisés et employés au service de Dieu. Que
ni l’argent, ni la recherche d’une vie facile ne vous détourne du
chemin que vous poursuivez.
Quand vous rejoindrez l’éternité, toutes les âmes que vous
avez libérées du purgatoire vous feront une haie d’honneur, elles
sont bien nombreuses ! (31.05.2002)
Faites toujours tout votre possible pour vivre en communion
avec le ciel.
Vous n’empêcherez pas certaines personnes de critiquer
votre attitude spirituelle. Posez-leur cette question : « Sans
être prêtre ou religieux, pourquoi n’aurais-je pas le droit, à ma
modeste échelle, de vivre en chrétien en recherchant la perfection,
si ce n’est la sainteté ?»
En développant l’esprit de perfection, vous vous laisserez habiter
par lui, ce qui modifiera votre vie. Votre demeure ainsi
balayée, vous goûterez au bonheur indescriptible de l’état de
grâce. Ce bonheur n’est comparable à nul autre, quel qu’il soit ;
si vous ne l’avez vécu, vous ne pouvez connaître pleinement la
paix de Dieu.
Certes, votre faiblesse vous poussera immanquablement au
péché...
En aucune manière, vous n’avez à vous décourager, mais
à vous confesser le plus rapidement possible, pour retrouver une
âme pure et sereine.
Regardez inlassablement vers le haut, vers
l’avant et ne vous laissez pas impressionner par des moments de
doute, de tentation ou par le péché que vous avez commis.
C’est toujours avec satisfaction que vous regarderez la voiture
que vous venez de laver, sans plus penser à la boue qui récemment
la recouvrait. De même, contemplez la beauté de votre
âme confessée, sans vous apitoyer sur les péchés qui la recouvraient.
A vous de la maintenir limpide, comme la source qui
s’écoule de la montagne. (25.04.2002)
La sainteté est la meilleure espérance de chacun de vous, vous
qui êtes confrontés aux inconstances de la vie, que ce soit auprès
de vos amis, dans votre famille, dans vos activités, qu’elles soient
professionnelles ou sociales, dans ce monde où tout se dégrade.
La sainteté c’est s’oublier, pour laisser s’exprimer à travers vous
toutes les qualités, tous les talents que le Bon Dieu vous a confiés,
cela à travers ce que vous êtes vraiment. C’est pour cette
raison qu’entre autres, vous êtes appelés à œuvrer pour les âmes
du purgatoire et cela, pour la plus grande gloire de Notre Seigneur !
Évitez de ramener sans cesse tout à vous-même, évitez de vous
inquiéter de votre apparence, de votre intelligence et surtout de ce
que les autres pensent de vous....
Et si les choses ne vont pas comme vous
l’avez décidé, eh bien tant pis, cette contrariété deviendra un élément
positif de plus, dans votre progression vers le mieux.
Restez simples et tournez-vous toujours vers votre prochain
pour l’aider, l’aimer et le servir.
Par cette manière d’être, vous
vous détacherez de vous-même pour aller vers les autres, vers les
plus malheureux. Les plus malheureux ne sont pas nécessairement
ceux qui ne possèdent ni maison, ni argent, mais ceux qui
ne connaissent pas le Bon Dieu, qui le connaissent mal, ou qui
l’offensent,
particulièrement au cours de ces dernières périodes.
C’est avec toute votre ferveur que vous devez prier pour nos
saintes âmes du purgatoire mais également pour ces «pauvres en
amour» qui vous touchent de près.
Priez avec ferveur pour qu’ils
soient éclairés par l’Esprit Saint.
Vous ne pouvez ignorer que Dieu aime tous les hommes, du
tout petit enfant au vénérable vieillard, du savant au plus simple
des hommes. Comme les hommes aiment le faire, ce n’est pas
sur leur apparence que le Bon Dieu juge les hommes, mais sur
l’éclat de leur âme, sur la chaleur de leur cœur et sur l’ardeur
qu’ils ont à L’aimer et à aimer leurs frères. (06.11.2002)
La découverte de Dieu n’est pas une découverte commune.
Elle est une réalité qui s’impose à l’âme et la séduit au premier
chef.
Dès que l’âme fait cette rencontre, elle reconnaît sa vraie patrie.
Ainsi, c’est la découverte d’un monde nouveau qui deviendra
familier et ensuite indispensable. Elle y éprouve une sorte de
ravissement paisible, d’épanouissement intérieur, qu’elle ne troquerait
pour rien au monde contre un de ces plaisirs frivoles qui
se savourent sur la terre et où le Griffu, par tous les moyens,
cherche à l’entraîner.
Si elle trébuche et se tourne vers le monde du plaisir, elle salira
son âme au point que tout le reste lui paraîtra insipide et ennuyeux :
le travail qu’elle aimait ne lui apportera plus la joie
qu’elle connaissait auparavant. Ses loisirs ne l’intéresseront plus
et lui paraîtront futiles. Ses bonnes lectures, la belle musique, ses
habitudes, tout cela deviendra pour elle sans intérêt.
Pour consacrer dans sa vie le plus de temps possible à Dieu, la
décision des hommes n’est pas toujours évidente à prendre, le
Griffu interviendra pour leur faire regretter leur décision, afin
que ces personnes replongent dans la vie du monde et dans
toutes les formes d’inclinations qu’elles y contractent.
Prennent-elles la décision de prier, d’aller à la sainte messe, de
participer à un pèlerinage que soudain, suite à l’intervention
d’un mauvais esprit, elles se sentiront contraintes à abandonner.
Lorsqu’une personne réagit contre cette vie temporelle et
qu’elle se tourne totalement vers Dieu, le démon la tentera de
nouveau, la dégoûtera de tout pour encore l’attirer vers lui.
Sous
le doute et la souffrance ce sera une très dure mais si salutaire
épreuve !
En aucune manière l’âme ne doit désespérer.
Avec lucidité, elle
doit regarder l’avenir et constater qu’elle est plus heureuse avec
Dieu seul que dans le monde. Dans l’amour, dans la prière, elle
doit supplier Dieu de l’éclairer et de lui faire ressentir avec certitude
où se trouve la vraie voie. (04.03.2002)
Quand vous ferez le bien, souvent on vous critiquera, on vous
tourmentera, on vous gênera, on blessera votre amour-propre et
même on vous humiliera. Dans tous les cas, quand vous avez à
subir avec douleur le comportement des autres, invitez Jésus à souffrir
avec vous et vous en sortirez vainqueurs.
Par votre condition de médiateur, vous appliquez des principes
de sagesse. Cette sagesse concerne les choses humaines
autant que divines. Il s’agit surtout de comprendre et d’essayer
d’imiter au mieux Notre Seigneur le Christ Jésus.
Évidemment
cela n’est pas toujours facile, « avaler des couleuvres » peut provoquer
une indigestion, donc de bien mauvaises réactions !
Par contre, en faisant preuve de bonne grâce auprès des amis,
de patience et de douceur auprès des révoltés, vous pratiquerez
la bienfaisance.
Ainsi, pour aller vers la sanctification, évitez
d’être prompts à l’emportement, à la colère, aux paroles agressives,
à la rancœur, à l’orgueil et à l’égoïsme.
Utilisez vos réserves de
pardon et de patience, ainsi vous vous laisserez inonder de notre
amour et éclairer de notre lumière. (09.02.2002)
Chacun de vous dispose d’un jardin secret, dans lequel il convient
d’y semer et d’y cultiver des fleurs. Ces fleurs sont représentatives
de la spiritualité de chacun, aussi chaque jardin est
tellement distinct de tout autre.
La terre de ces jardins contient les éléments essentiels nécessaires
au développement de vos semences et à l’épanouissement de
vos fleurs ; cette terre est votre esprit. A condition que vous le
vouliez bien, votre esprit a la possibilité de faire germer des
graines d’amour et de nourrir toutes sortes de fleurs.
Chez ceux qui sont dominés par les mauvais esprits, ce sont
des friches c’est-à-dire des ronces, du lierre et toutes sortes de
mauvaises herbes qui envahiront leur jardin.
Il vous faut sélectionner (par votre manière de vivre) de bonnes
semences, les semer et les faire éclore pour qu’elles se transforment
en de magnifiques fleurs, entre autres des roses et des
orchidées. C’est par vos prières, arrosées et dorlotées par une
douce chaleur d’amour du Créateur, qu’elles se développeront.
Prenez grand soin de votre jardin secret ! (20.11.2001)
En prenant leur retraite, hélas certains se considèrent finis, cela
les amène à se laisser complètement aller.
Certains sont vieux à
trente ans, d’autres restent encore jeunes à quatre-vingts ans !
Effectivement beaucoup de personnes s’imaginent n’être plus
bonnes à rien et ont peur de la vieillesse. Elles sont dans la plus
grande erreur ; leur vieillesse, elles doivent l’accepter en se reconnaissant
enfants de Dieu. Dieu n’est-il pas la vie éternelle ?
Elles redoutent la vieillesse et l’avenir, parce qu’elles anticipent
à mesure que les années passent, la dégénérescence mentale et
physique.
Si elles ne s’intéressent plus à la vie, si elles ne rêvent
plus, ce qu’elles redoutent se produira.
Hélas, ils sont nombreux, ceux qui demeurent persuadés que
le cycle de la vie s’étale entre la naissance et la mort. Ils en
ressentent un sentiment de frustration, de stagnation et de désespérance,
ce qui les mène à toutes sortes de maladies et surtout
à des névroses ; certains pourront se confesser, pour d’autres, il
leur reste à trouver un bon psychanalyste !
Mais non, la vieillesse n’est pas l’envol des années, mais c’est
l’aurore de la sagesse !
L’esprit qui anime l’homme ne peut mourir.
Le corps de l’homme est le vêtement que Dieu a porté quand, en la
Personne de son Fils Jésus, il est venu se manifester sur terre.
En aucune manière la vieillesse n’est tragique, ce qui est le
vieillissement de l’organisme n’est qu’un changement qui doit
être accueilli joyeusement, ce qui, pour certains, est évidemment
très difficile à assumer.
La vie spirituelle est éternelle, avec l’âge c’est la sagesse qui en
est la dominante.
La vieillesse, il faut l’accepter de bonne grâce.
Elle a sa propre gloire, sa beauté, sa sagesse. La bonne volonté, la
compréhension, ce sont des qualités qui ne vieillissent pas et qui
au contraire s’affinent au fil des ans et ne peuvent mourir. Votre
caractère, les qualités de votre esprit, votre foi et votre conviction
ne peuvent être sujets à la décrépitude.
Le plus efficace tranquillisant, le plus vigoureux préventif contre
les désordres mentaux et physiques c’est la paix qui est au
centre divin de votre être.
Le secret de la jeunesse éternelle est
d’absorber et surtout neutraliser toutes critiques ou moqueries à
votre égard que vous engloutirez dans le grand océan d’amour et
de paix qui est en vous.
Tant que votre esprit reste ouvert aux idées
nouvelles et aux intérêts nouveaux, vous lèverez le voile pour laisser
entrer pleinement la lumière de Dieu, ainsi dans la prière vous vous
retrouverez jeunes et pleins de vitalité. (07.04.2001) !😉
Jean, messager de La Lumière »