Livre Tome 6 : Pour bien passer la porte du ciel
Page 246 : La Toussaint - message du 28 octobre 2009 (mis sur le site le 31 octobre 2024)
"En ces jours de Toussaint, vous allez rendre hommage et vénérer
la mémoire de ceux qui vous ont quittés, cela allumera forcément
en vous ce désir ardent de les revoir un jour !
Oui, vous
retrouverez vos bien-aimés, vous les retrouverez tout au milieu
d’une foule innombrable entourée de prophètes et d’apôtres,
associés à la joie et à la communion de tous les saints...
Les saints de votre famille, tout comme ceux que vous priez,
vous les rejoindrez le jour où vous ressusciterez avec le Christ.
Effectivement, après une purification utile, vous vivrez nos réalités,
ces réalités dont vous ne pouvez aujourd’hui mesurer l’infinie
grandeur ; et toute sa splendeur se réalisera.
Votre plus grand
désir est de voir Jésus comme les saints Le voient ; oui, le Christ
Jésus vous apparaîtra, Lui qui est votre vie, et vous resplendirez
de Sa gloire !
Pour le moment, votre tête est entourée des épines de vos péchés,
mais après une purification nécessaire, elle sera couronnée
de gloire...
Il ne suffit pas de pleurer vos défunts, mais de prier
pour eux et encore mieux faire l’offrande de Messes et communier
à leur intention.
Comprenez que votre attachement envers
les âmes du Purgatoire vous fait craindre vos moindres fautes, en
considérant les châtiments que vous aurez à expier, et c’est une
bonne chose car cela vous incite à faire des efforts.
Pensez que les saints, tout comme vos ancêtres, sont tellement
différents ; leur seul point commun est l’Amour.
Ils ont vécu sur
terre plus ou moins longtemps, avec des tempéraments différents
et dans diverses conditions, ce qui n’exclut pas leur sainteté.
Comme vous, ils ont vécu des obstacles, des combats.
Dans
leurs cœurs, ils ont ressenti les mêmes sensibilités, les mêmes
tentations, les mêmes révoltes contre la nature détériorée. Ils ont
parfois rechuté, ont eu de bons amis mais d’autres les ont trahis ;
ils ont eu des ennemis à pardonner, à lutter contre l’orgueil, un
amour-propre à poursuivre sans relâche...
Vous allez également célébrer vos frères et sœurs aînés qui ont
passé la mort, mais poursuivent encore leur route vers la plénitude
du bonheur du Ciel.
Si la fête de la Toussaint est toute rayonnante de joie, celle
consacrée à vos chers défunts est plus recueillie, car vous êtes appelés
à prier pour abréger les souffrances de ceux qui sont certes
déjà entrés dans la lumière de la vie, mais qui n’ont pas encore
entièrement achevé leur purification dans le feu de la Charité
divine.
Vous devez bien comprendre que pour ces âmes, l’attente du
bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-aimé est source de
souffrances à cause de la peine due au péché, qui maintient loin
de Dieu. Mais l’âme jouit de la certitude que, le temps de sa
purification achevé, elle ira à la rencontre de Celui qu’elle désire.
Tous, pensez qu’il vous appartient de prier avec ferveur pour
les défunts : pour ceux de vos familles et pour tous vos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des
peines dues à leurs péchés.
Rien d’impur ne peut être admis au
Royaume des Cieux ; aucune tache ne peut y entrer aussi légère
soit-elle, elle doit être effacée par le feu de la justice divine.
Si vous pratiquez l’Évangile, vous n’avez pas le droit de manquer
à vos devoirs de chrétiens ; il ne peut y avoir ni mauvaise
habitude enracinée, ni tempérament violent ou fragile, ni croix
accablante qui puissent vous perturber.
Jean, votre messager d’amour"
**********************************
Livre Tome 3 : Au souffle de l'Amour vivifiant
Page 188 : Le trentain grégorien - message de Jean du 30 mai 1999 -
"Quand vous offrez des messes en faveur de vos
défunts, elles profitent également aux âmes du purgatoire les plus
délaissées.
Dieu est miséricordieux, ne l’oubliez pas ! (30.05.1999) "
Le trentain grégorien l’emporte sur toute autre dévotion en
faveur du purgatoire, par son antiquité autant que par l’autorité
du fondateur et par son exceptionnelle efficacité. C’est un usage
très ancien puisqu’il remonte à la fin du sixième siècle. Il tient
son nom de saint Grégoire Ier le Grand (pape de 590 à 604), qui
l’institua alors qu’il était abbé de Saint-André à l’abbaye bénédictine
du Mont-Caelius à Rome.
Un jour, enflammé pour les âmes du purgatoire d’une charité
très ardente, il se lamentait de ce qu’après sa mort, il ne pourrait
plus rien pour elles : «Mon ami, lui dit Notre-Seigneur, je veux
bien accorder en ta faveur un privilège qui sera unique. C’est que
toute âme du purgatoire pour laquelle seront offertes trente messes
en ton honneur et sans interruption, sera immédiatement
délivrée quelle que soit sa dette envers moi.»
A noter que les communautés religieuses ont presque toutes,
dans leurs Constitutions, l’obligation de faire dire un trentain de
messes grégoriennes pour chaque membre défunt.
*************************************