Livre Tome 6 : Pour bien passer la porte du ciel
Page 235 : Tout homme est enfant de Dieu
- message du 23 septembre 2009 - (mis sur le site le25 octobre 2024)
" Malgré que vous vous sentiez dans le bon droit, il est bon que
vous évitiez de critiquer votre prochain !
Critiquer son prochain,
c’est en fait être durs de cœur.
Certes, il est essentiel d’avoir le sentiment de la justice, mais
sans être orgueilleux et éviter d’être satisfait de sa propre personne.
Ne soyez pas comme les pharisiens qui se glorifient au
point de mépriser tous les autres hommes et, en particulier, ceux
qui sont humbles et même timides, comme le sont les publicains.
Soyez ce publicain qui manifeste toute son humilité, et même
n’ose pas lever les yeux vers le Ciel et déclare : «Mon Dieu, aie
pitié de moi pécheur.» Il est évident que le publicain, tout comme
vous, est un homme pécheur, mais dans lequel l’Esprit Saint agit
pour éveiller la bonne conscience et le repentir.
Vous n’avez à désespérer de quoi et de qui que ce soit. Dans
votre vie, il vous appartient de ne jamais mépriser personne, car
vous ignorez et ne pouvez savoir ce qui se passe dans toute l’intimité
de leur cœur que, souvent avec erreur, vous considérez au
plus bas.
Tout homme est enfant de Dieu : tout comme le publicain, tout
comme les prostituées, tout comme les voleurs et les brigands...
Pensez qu’un enfant, tant aimé qu’il soit, choyé de l’amour et
de la richesse matérielle de la famille, peut mal tourner et même
se révolter et devenir un symbole de l’état de péché, qui est un
éloignement infini de Dieu.
Mais par la grâce de Dieu, il ne sera
pas un obstacle définitif pour que l’Esprit Saint œuvre en lui. Il œuvre non pas seulement en ceux qui sont loin depuis toujours,
mais aussi en ceux qui se sont éloignés par l’usage de leur propre
liberté.
D’aucune manière vous ne pouvez exiger du monde une harmonie
qu’il n’est pas en mesure de donner.
Des autres, ne comptez
pas sur des sentiments toujours conciliants dont ils sont
parfois
incapables.
C’est à vous qu’il appartient de rester paisibles
au milieu de circonstances adverses !
Vous pouvez toujours
conserver l’harmonie intérieure, pourvu que votre oreille reste
ouverte aux harmonies célestes.
Ne craignez pas le «qu’en dira-ton
», mais efforcez-vous de vous voir comme les autres vous
voient, et non tels que vous cherchez à paraître.
Remémorez-vous l’action du Christ Jésus qui a donné Sa vie
pour Sa créature, car Il n’a pas supporté de la voir se précipiter
dans la décadence et la perdition.
Ainsi le Seigneur attire tous les
hommes, et en particulier la brebis perdue, et c’est toute l’humanité
dans sa totalité, dans son ensemble, qui représente cette
brebis qui sera sauvée !
Jean, votre messager d’amour"
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