La souffrance...

Livre Tome 3 : Au souffle de l'Amour vivifiant

Page 131 : La souffrance - messages donnés en 2001 et 2002 - (mis sur le site le 4 octobre 2024) 

"L’homme évite de reprocher au monde le poids de la souffrance, et pourtant ce monde en a l’entière responsabilité, mais par contre, il la reproche à Dieu son Créateur. Ainsi, le mal et la souffrance obscurcissent chez beaucoup l’image de Dieu, et font même oublier qu’Il est Sagesse, Puissance et Magnificence. 

Il s’agit d’approfondir la Passion du Christ pour le comprendre. Dans tout son amour, le Christ vous fait entrer dans le mystère de la souffrance et vous y fait découvrir ce qu’est la perfection de l’Amour divin. La réponse a été donnée par Dieu à l’homme dans la Croix de Jésus-Christ. 

Sans cesse, Jésus s’est fait très proche du monde et de la souffrance humaine. Il est passé en faisant le bien et en s’attachant toujours à ceux qui souffraient et à ceux qui attendaient de l’aide. Il guérissait les malades, consolait les accablés, donnait à manger aux affamés. 

Jésus a été parfait en tout et pourtant il a été combattu et pas aimé de tous. Dans ce que vous êtes, dans ce que vous vivez, rapprochez-vous le plus possible de Jésus souffrant. La plus belle forme totale d’amour est l’offrande de soi-même, sans en attendre rien en retour. 

Oui, il s’agit d’aimer, et d’aimer d’un amour qui n’attend aucune compensation, afin de ne ressentir ni haine, ni révolte, mais une souffrance intérieure qui vous permettra toujours, à condition que vous le vouliez bien, de conserver la paix et d’émettre un rayonnement qui étonnera vos ennemis. Par cet amour vous comprendrez mieux tout le calvaire de Jésus, pensez- y très souvent, en particulier tant dans vos rosaires qu’au cours de la sainte messe.

 Aux étapes de votre vie, la souffrance se produit de différentes manières et sous une forme ou une autre, elle prend des dimensions distinctes. Elle est inséparable de l’existence de tout homme. Elle est encore plus ample et bien plus complexe que la maladie et encore plus profondément enracinée dans l’humanité, car elle est la résultante de tous ceux qui vous ont précédés. 

L’Écriture Sainte est un grand livre sur la souffrance, vous y trouverez une grande variété de situations douloureuses. L’homme souffre, à cause du mal qui est un certain manque, une limitation ou une altération du bien.

 Quand vous vous croyez abandonnés de Dieu, quand votre esprit est sec, quand vous êtes torturés par le doute, en ces instants douloureux, offrez vos souffrances pour ressembler davantage au Christ et vous en serez apaisés. (05.08.2002)

 

Le voleur ne rentre pas là où il y a de la lumière, il attend que tout soit éteint et que les habitants dorment pour pénétrer dans la maison. Si vous laissez la lampe sous le boisseau, votre vertu ne sera plus protégée et le voleur vous dépouillera.

 Ce voleur se nomme maladie, souffrance, angoisse, doute, … tout ce qui est négatif. 

Seule, la lumière vous protégera, cette lumière est votre disponibilité à l’égard des autres, votre manière d’être et de vivre, elle sera encore plus brillante donc encore plus bénéfique si elle devient un phare pour éclairer et diffuser la bonne parole. (08.08.2001) 

 

En ne saisissant pas le véritable sens de l’amour, vous êtes nombreux à vous priver d’un si grand bonheur. Bien trop facilement les hommes associent l’amour à des plaisirs terrestres, plaisirs vécus égoïstement. Ainsi, en dépouillant l’amour de sa valeur de sacrifice et de renoncement, ils ne peuvent saisir ce qui représente la dimension du vrai bonheur. 

Dans l’amour terrestre, il y a certes une notion de bonheur, qui en réalité est éphémère et léger, mais il est essentiel que vous y découvriez la vision de la souffrance et de l’offrande, pour vivre tout cela sous le regard de Dieu et avec sa bénédiction. L’exemple du Saint-Père en est une brillante démonstration. 

D’aucune manière, vous n’avez à imposer aux autres votre propre volonté, mais vous devez offrir pleinement de votre personne, tant en actes qu’en paroles. Ainsi l’amour s’épanouira dans toute sa foi et sa loyauté. Il s’épanouira, avec le désir constant d’aider son prochain en toute chose, cela en accomplissant le plan de Dieu. C’est de cette façon uniquement que vous réaliserez la volonté du Seigneur en l’autre. Si l’autre s’écarte du bon chemin, ce qui se produit souvent, votre devoir de bon chrétien est de le prendre par la main, pour l’aider à progresser dans la bonne direction. En tout état de cause, évitez d’être possessif et mettez-vous à la disposition exclusive de l’autre, c’est ainsi que vous serez un phare, pour éclairer et aller vers les autres, afin de leur révéler la bonne parole. 

Vos familles, votre entourage, de même que certains amis vous prennent pour des demeurés, aussi vous éviteront-ils. 

C’est le prix, que bien souvent, payent les bons chrétiens. 

Vous n’avez nullement à vous formaliser quand, à cause de votre foi, vous êtes calomniés ; bien au contraire, priez pour eux, pour leur conversion. 

Vous savez bien que les bons anges seront à vos côtés pour vous protéger, de même que vos parents et amis, qui, passés de l’autre côté de la rive, vous aident et vous témoignent une infinie tendresse. Vous serez toujours bien inspirés de les honorer par l’offrande de messes, de prières et de pensées d’amour. (25.01.2002) 

 

La souffrance est l’école qui vous permet de comprendre ce qu’il y a de plus profond en vous et ainsi de mieux découvrir vos potentialités, à condition évidemment, que vous en ayez la volonté. 

Le service de tout bon chrétien est d’être un éducateur de sainteté, d’être le levain qui fait lever la pâte pour nourrir spirituellement ceux qui l’approchent. Les paroles, fruits de vos pensées, extérioriseront vos états d’âme. Un cœur pur vous manifestera des paroles murmurées avec délicatesse, miséricorde et dévouement. Ces paroles aiment, soutiennent, consolent et apaisent. De grâce devenez des cœurs purs. 

La souffrance permet d’être encore plus proche des autres et d’ouvrir son cœur au ciel ; sachez qu’exister est une si grande grâce, qui vous permettra un jour de voir Dieu face à face. (20.11.2001) 

 

Restez à votre niveau, en acceptant qu’on puisse se moquer de vous, qu’on vous traite de naïf et même de débile, cela bien souvent dans votre dos et rarement en face. Ceux qui agissent ainsi devraient prendre conscience que les richesses de la terre, si éphémères, ne peuvent apporter aucune satisfaction profonde ni aucun émerveillement durable. Si vous avez fait le choix de vivre pleinement votre spiritualité, tout ce que vous réalisez, vous le faites avec amour. C’est par la pensée et par votre comportement à l’égard des autres que vous vous élèverez vers le Royaume. Les hommes persistent à arracher ses secrets à la nature, à jouer dangereusement à l’apprenti sorcier, mais oublient que la nature est vivante et qu’elle les connaît bien, elle sait qu’ils ont été ingrats à son égard, aussi elle se cache ; ou bien c’est par des inondations, des cyclones, des tempêtes qu’elle se manifeste...

Mais les hommes persistent à ne pas reconnaître leurs erreurs. (10.07.2001)

 

 Ce message est destiné à ceux ou celles qui, d’une manière ou d’une autre, veulent aider leur prochain. Écoutez bien, ceux qui ont besoin de votre assistance, de votre amitié et même de vos conseils, écoutez-les, surtout sans les interrompre et vous découvrirez, en plus de leurs problèmes, leur propre richesse de cœur. N’oubliez pas qu’ils sont, comme vous, des créatures de Dieu, susceptibles de vous instruire, ce sera un enseignement et en particulier l’occasion de les aider à défaire plus facilement les nœuds de leurs problèmes, inquiétudes ou souffrances. Faites appel à l’Esprit Saint, laissez-lui le libre accès et Il prendra possession de vous; ainsi, sans effort, vous vous rapprocherez de votre semblable et en évitant de vous faire valoir, vous l’aiderez à répondre à son attente pour faire surface et retrouver ses repères. Certes, toute personne prend plaisir à parler car elle s’imagine briller par ses propos, c’est ce que vous appelez vulgairement «s’écouter parler». Le reflet de telles paroles risque d’être spectacle, séduction, démolition et aussi pur amour de soi-même.

Quelle est celle qui ne ressent pas une joie profonde quand elle éveille dans l’esprit de son semblable un peu d’étonnement, si ce n’est de l’admiration ; est-elle vraiment sûre de ne pas être victime des mauvais esprits ?  Chacun n’est libre, ni de sa parole, ni de son plan et il doit bien prendre conscience que l’amour-propre est le plus dur handicap qu’il convient de surmonter. Quand il s’exprime, l’homme pense présenter le meilleur de lui-même, afin de prendre et d’envahir l’esprit de l’autre. Évidemment, en formulant une idée ou un conseil, il risque parfois de prendre plutôt que de donner. S’il réduit tout à sa propre vision qui n’est pas forcément bonne, il s’établira en maître alors qu’en réalité il devrait n’être qu’un humble serviteur. Pensez à imiter l’image de Jésus. 

Associés pleinement à la souffrance de Jésus sur la Croix, ainsi vous offrirez votre souffrance à Dieu notre Père. 

A votre humble échelle, vous participerez ainsi au grand mystère de la Rédemption. (07.10.2002)

 

Jean messager d'Amour "