Comme le dit notre bien-aimé Jean, nous sommes invités à aimer pas seulement nos amis mais également tous les hommes et femmes et cela avec la pure conscience que l’autre et nous, créatures de Dieu, ne sommes qu’un ...
Avec toute notre affection et en union de prières
Yvette et Robert
Livre Tome 7 : Choisir l'Amour de Dieu
Page 113 : Compatir à l’égard de tous - Message du 30 août 201 -

C’est par cette parole essentielle que Jésus récapitule tout l’enseignement de l’Évangile. Ainsi, vous êtes invité à aimer non seulement vos amis, mais également vos ennemis ...
Effectivement, si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, vous n’avez en réalité nul mérite car, en principe, tous les hommes aiment ceux qui les aiment. Faire du bien à ceux qui vous en font n’est qu’un juste échange et, donc, vous n’avez aucun mérite. Et si vous prêtez à ceux qui vous le rendent, c’est – à part Deux avares – donné à tout le monde. Par contre, aimer vos ennemis, leur faire du bien et leur prêter sans rien attendre en retour, c’est ce qui plaît au Seigneur, mais qui doit vous sembler bien difficile à admettre...
Pensez que ce que vous faites à votre prochain, vous le faites donc à vous-même. En entrant dans cette optique, il s’agit de respecter chaque être humain et même le considérer comme une partie de vous-même. Respectez-le, considérez-le comme un frère en humanité.
C’est alors que vous prendrez soin de lui au lieu de le considérer comme un rival ou, encore mieux, comme une menace. En prenant soin de lui, vous prendrez soin de toute sa différence en ce qu’il porte d’unique et d’irremplaçable...

C’est pourquoi vous devez n’avoir qu’une seule prière et espérance : « Que tous soient sauvés.» C’est cela la compassion, qui n’est ni de la pitié, ni de la condescendance, ni du désir de porter la souffrance de l’autre, mais avoir la pure conscience que l’autre et vous n’êtes qu’un.
Bien plus qu’un élan de charité, la compassion exprime une conscience profonde de l’unité.
Le mouvement de compassion accomplit donc la parole de l’Évangile : « Aime ton prochain comme toi-même.»
Aimer votre prochain, c’est lui désirer du bien et pas du mal...
C’est désirer qu’il vive, qu’il soit heureux et qu’il grandisse...
L’aimer, c’est prier pour lui et s’écarter de toutes pensées de jugement ou de condamnation ....
C’est bien la prière qui doit se substituer aux pensées de jugement et de critique.
Ainsi, elle constitue le but principal pour celui qui veut manifester de l’amour.
C’est au niveau de la pensée que la conversion commence ; à cet effet, écartez-vous de toute pensée de sentence pour la remplacer par la prière pour l’autre .... Et c’est l’amour et pardon qui riment ensemble !

Dieu, par sa miséricorde, viendra délivrer l’homme de tout jugement sur lui-même et sur les proches !
Jean, votre messager d’Espérance "