Compatir, même à l’égard de ses ennemis - 30.08.2011 -

Chers amis en Jésus et Marie,
Ce message nous demande beaucoup d’amour et à l’égard de ceux qui nous font du mal il faut y mettre de la bonne volonté car ce n’est pas toujours facile à réaliser.
Avec toute notre affection et en union de prières.
Yvette et Robert

Message d'enseignement destiné aux groupes de prières

Mes bien aimés frères et sœurs,

Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même, c’est par cette parole essentielle que Jésus récapitule tout l’enseignement de l’Evangile. Ainsi, vous êtes invités à aimer non seulement vos amis mais également vos ennemis.

Effectivement, si vous n’aimez uniquement que ceux qui vous aiment vous n’avez en réalité nul mérite car en principe tous les hommes aiment ceux qui les aiment. Faire du bien à ceux qui vous en font n’est qu’un juste échange et donc vous n’avez aucun mérite. Et si vous prêtez à ceux qui vous le rendent c’est (- à part les avares -) donné à tout le monde. Par contre, aimer vos ennemis, leur faire du bien et leur prêter sans rien attendre en retour c’est ce qui plait au Seigneur mais qui doit vous sembler bien difficile à admettre.

Pensez que ce que vous faites à votre prochain, vous le faites donc à vous-même. En entrant dans cette optique il s’agit de respecter chaque être humain et même le considérer comme une partie de vous-même. Respectez-le, considérez-le comme un frère en humanité. C’est alors que vous prendrez soin de lui au lieu de le considérer comme un rival ou encore mieux comme une menace.

En prenant soin de lui vous prendrez soin de toute sa différence en ce qu’il porte d’unique et d’irremplaçable.

Partez du principe que tout ce que vous n’aimez pas chez votre prochain, est en réalité ce que vous n’aimez pas chez vous. C’est pourquoi vous devez avoir qu’une seule prière et espérance : « Que tous soient sauvés. » C’est cela la compassion, qui n’est ni de la pitié, ni de la condescendance, ni du désir de porter la souffrance de l’autre mais avoir la pure conscience que l’autre et vous n’êtes qu’un.

Bien plus qu’un élan de charité, la compassion exprime une conscience profonde de l’unité. Le mouvement de compassion accomplit donc la parole de l’Evangile : « Aime ton prochain comme toi-même. »

Aimer votre prochain est lui désirer du bien et pas du mal. C’est désirer qu’il vive, qu’il soit heureux et qu’il grandisse. L’aimer c’est prier pour lui et s’écarter de toutes pensées de jugement ou de condamnation. C’est bien la prière qui doit se substituer aux pensées de jugement et de critique. Ainsi, elle constitue le but principal pour celui qui veut manifester de l’amour. C’est au niveau de la pensée que la conversion commence, à cet effet, écartez-vous de toute pensée de sentence pour la remplacer par la prière pour l’autre. Et c’est l’amour et pardon qui riment ensemble.

En réalité vous pardonnez en renonçant à juger, à tout ressentiment et à toute haine pour en faire des occasions de prière pour le salut des frères, oui de tous les frères qu’ils soient païens ou faisant partie de religions qui prônent l’amour du prochain. Dieu par sa miséricorde viendra délivrer l’homme de tout jugement sur lui-même et sur les proches.

Avec toute votre famille du Ciel, sous la Lumière du Père Eternel, tout l’Amour du Seigneur Jésus et de Sa maman la Sainte Vierge Marie, je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Jean, votre messager d’Amour"

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