Livre Tome 2 : La communion des Saints
Page 72 : Le pardon – messages de 1999 et 2000 – (mis sur le site le 25 juillet 2023)
Siracide 28, 2-3: Pardonne à ton prochain ses torts, alors, à ta
prière, tes péchés te seront remis.
Si un homme nourrit de la colère
contre un autre homme, comment peut-il demander au Seigneur la guérison ?
« Tous les manquements à l’Amour du Seigneur sont une offense
et une dette qu’il appartient aux hommes de régler. Cette
dette, ils ont la possibilité de s’en acquitter, tout au moins en
partie au cours de leur existence terrestre ; mais très souvent,
pour se présenter propre devant Dieu, un séjour plus ou moins
long au purgatoire est nécessaire...
A l’égard des autres, il faut être charitable.
La charité ne consiste
pas seulement à assister son prochain dans le besoin, mais
surtout, c’est l’oubli et le pardon des offenses.
D’aucune manière,
vous ne pouvez demander l’indulgence de Dieu si vous ne
manifestez pas le pardon à ceux qui vous ont fait du mal !
C’est dans votre âme que vous devez étouffer tout ressentiment,
toute haine ou toute rancune. Si la mort vous surprend, il
est indispensable que vous ayez déjà pardonné ; même au dernier
soupir cela est possible !
Devant le Seigneur, vous devez vous
présenter pur de toute animosité, à l’exemple de Jésus qui a
pardonné à ses bourreaux. Il faut accepter les épreuves sans murmurer,
et surtout ne pas maudire ceux qui, par leur manière
d’agir, leur cruauté et leur sadisme, vous facilitent en fait le
chemin du bonheur éternel.
Oui, vous devez bénir celui qui
vous frappe et vous humilie.
Les fêtes du pardon, en Bretagne
comme en Israël, sont d’une importance capitale, à condition
qu’elles soient sincères !
Avant de passer de l’autre côté de la rive, il faut tout laisser ;
vous n’emporterez que le bien que vous aurez fait.
Dieu ne nous
demande qu’une chose : aimer notre prochain et n’avoir aucune
idée de rancune et de vengeance.
Dans votre vie terrestre celui
qui vous salit vous blanchit, celui qui vous jette la pierre vous
grandit. Surtout ne cherchez jamais à vous disculper; il faut que
celui qui vous fait du mal, qui vous traîne dans la boue, soit
foncièrement mauvais et malheureux.
Remerciez-le et malgré tout
soyez-en heureux.
Jésus n’a-t-il pas été condamné injustement ?
L’homme doit conquérir sa volonté pour devenir lui-même, et
pour l’être il devra aimer son prochain comme lui-même.
Les
hommes qui proclament que Dieu n’est pas juste commettent
un grand crime en jugeant celui qui est la Justice même.
L’homme est trop indulgent pour lui-même, ce qui l’empêche de
voir que le tort vient de lui-même; il le met sur le compte du
prochain et souvent de Dieu lui-même. (16.11.1999) C’est le démon qui inspire l’homme dans le mal, pour le
rendre méchant.
L’homme ne doit pas juger son prochain.
Constater négativement, c’est juger, prêter à l’autre des pensées
mesquines et se montrer insatisfait, cela ne sert à rien si ce n’est
qu’à attiser en lui de mauvais sentiments.
Cela, vous le ressentirez
si bien de la part de certaines personnes.
Vous devez pardonner.
«Pardonnez nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui
nous ont offensés.»
Quand vous récitez avec cœur le Notre Père, pensez-y fortement.
Dieu implore le pardon à celui qui refuse de pardonner.
Pour demander pardon à Dieu, au préalable, il faut le demander
à son frère.
Chaque fois que vous priez le Notre Père, ces paroles
doivent résonner dans votre cœur.
Le pardon, c’est le laissez-passer,
c’est la clé qui vous permet de vous présenter à Dieu ; si
vous ne pardonnez pas, le purgatoire sera si long à parcourir.
Si
vous ne pardonnez pas à votre frère comment pouvez-vous vous
confesser et demander pardon à Dieu ?
Tant de personnes éprouvent des difficultés à pardonner, c’est
devenu le poison de la mémoire !
L’offensé, celui qui est humilié,
insulté, outragé autant dans son esprit que dans son corps, ressent
une blessure intérieure, le coup reçu lui fait énormément
mal, ce sera comparable à un cancer qui le rongera. L’offenseur
éprouve au contraire une joie malsaine, instillée par les mauvais
esprits, car il a déstabilisé son frère. Il a obtenu la réparation qui
lui semble due par la victime.
Tout cela provoque une double détérioration et une hostilité
qui s’installe entre l’offensé et l’offenseur.
Automatiquement
subsiste une indifférence et un renoncement à l’amour, amour
envers son prochain mais surtout envers Dieu. Cette absence de
pardon fait tant souffrir Notre Seigneur et le blesse.
Si beaucoup de personnes, de communautés, de pays éprouvent
des difficultés à obtenir la foi, s’ils sont bloqués spirituellement,
l’origine en est le manque de pardon. Sans qu’ils puissent
s’exprimer ouvertement, ils subissent le jugement de l’autre.
De même vous souffrez de l’absence d’amour de certains de
vos parents. Il vous appartient de ramener dans leurs cœurs
l’amour de Dieu, d’une part par votre comportement et d’autre
part, par vos prières. Prenez le livre et priez intensément pour
eux ; et encore mieux, faites célébrer des messes.
Sans s’en rendre compte, l’homme peut offenser son prochain,
et très souvent par maladresse. Il appartient à chacun de faire
chaque soir son examen de conscience et cela avant la prière.
Pensez aux rencontres du jour, à vos paroles qui ont pu être
offensantes à l’égard de l’autre, et même à vos idées négatives.
Auparavant, faites l’Acte de contrition et cela vous aidera a procéder
à votre petite toilette intérieure.
Même si l’offensé n’a pas réagi à des paroles blessantes, ce qui
prouve son sang-froid ou bien sa sagesse, il régnera un nouveau
comportement entre les deux et s’installera un lien d’une certaine
manière différent, qui sera une contrefaçon de leurs relations
antérieures, avec de faux sourires et des faux-semblants.
Chaque être humain a un mécanisme de défense, et la victime
sera portée à renvoyer le mal en offensant en retour, en se plaignant
à une tierce personne. Oui, c’est la chaîne entre l’offenseur
et l’offensé, c’est l’offense qui les unit dans le mal.
L’offense, c’est la blessure qui peut être superficielle, ou profonde
et douloureuse, elle peut même envahir le champ de la
conscience et attaquer l’âme comme un cancer. Oui, il faut pardonner
et non enfouir la blessure, mais la mettre dans la lumière.
Si vous enfouissez la blessure elle va s’infecter et répandre le
poison dans votre âme ...
Vraiment, y a-t-il blessure ?
Avez-vous
réellement subi le mal, est-ce dû à votre sensibilité ?
Votre réaction
est-elle bonne ?
Pourquoi avez-vous riposté ?
Vous sentez-vous
meilleur ?
Pour vous libérer d’un mal de tête vous prenez bien un cachet ;
de même, pour vous libérer de l’offense vous avez le pardon.
C’est lui qui brisera les mauvaises énergies qui vous minent.
C’est marquer de l’hostilité à votre prochain que de ruminer et
de chercher vengeance...
Le pardon est une potentialité que tous les hommes possèdent
et qui les rend capables de ne plus rendre le mal pour le mal.
Tout le monde est capable de pardonner, il ne relève pas seulement mais doit faire appel à toutes les pensées, sentiments, imaginations.
Il faut vouloir pardonner et la prière
du Pater, en particulier, doit vous y aider.
Dans le cadre de la communion des saints, le pardon, c’est le
sang qui circule dans votre corps.
Sans le sang pourriez-vous
exister ? (03.01.2000)
Dans votre cas présent, pardonnez ce qui vous paraît une
offense et témoignez à ces pauvres âmes, qui souffrent bien plus
que vous, une inépuisable charité.
Cette personne
a sa manière de prier, elle a son saint préféré, elle a son ange
gardien, elle a ses amis qui sont passés de l’autre côté de la rive
dont je fais partie..
Mais il y a surtout Dieu et Marie !
Papa, ce
n’est pas du tout ton service de transmettre des messages personnels
à tes et à mes amis. (11.01.2000) Restez toujours vigilants dans votre route vers le perfectionnement.
Le pardon est à la hauteur de l’homme, l’animal ne peut pardonner.Pardonner ce n’est pas oublier mais au contraire on
pardonne ce dont on se souvient, en assumant le passé et en
accueillant l’avenir.
Celui qui pardonne doit quitter tout désir de vengeance, mais
c’est en faisant acte de volonté qu’il surmontera et même dépassera
ce désir.
Méditez la rencontre de Jean-Paul II avec son agresseur c’est un brillant exemple de pardon !
Jean, messager de La Lumière »