Livre Tome 5 : En route vers la Jérusalem céleste - Pages 101 à 105 - (mis sur le site le 26 décembre 202)
Nuit de Noël, nuit de Joie (message du 22 décembre 2005)
"La célébration de la naissance du Christ Jésus est une occasion
privilégiée qui vous permet d’établir un contact d’amour. Ce qui
donne une importance toute particulière à cette nuit, c’est l’entrée
de Dieu dans votre vie personnelle, collective et familiale.
Jésus, comme tout premier-né, est venu changer radicalement
la vie d’un tout jeune couple !
Et les premiers témoins de Sa
naissance, après Ses parents, sont d’humbles bergers gagnant leur
vie par leur travail nocturne dans les montagnes environnantes...
Le problème des sans-papiers et sans-logis existait déjà au
temps de la naissance de Jésus ! Actuellement, des populations de
différents pays et continents se déplacent pour des raisons de
survie.
Sous l’occupation romaine, au temps de Jésus c’était des Juifs
qui étaient les personnes déplacées, dans leur propre pays. Ainsi,
c’était pour répondre aux décisions de l’occupant que Joseph et
Marie, comme tant d’autres, durent se mettre en route pour aller
faire régulariser leur situation.
La naissance de Jésus a eu lieu à Bethléem. Marie mit au
monde son fils, le premier-né qui est le seul enfant sorti de sa
chair, c’est le premier-né du Père éternel, le premier-né d’une
multitude de frères dont vous faites partie...
Vous n’avez pas à considérer la naissance de Jésus comme un
charmant récit d’un conte de Noël romantique, dans une grotte au
milieu de la nuit.
En revanche, vous devez approfondir le sens de
cette naissance qui signifie qu’un Sauveur est né et que le salut est
arrivé. «Gloire à Dieu et paix sur terre aux hommes qu’Il aime.»
En ces derniers jours de l’Avent, le Christ vous presse de reconnaître
lucidement ce qui vous éloigne de Dieu. Dieu veut
que tous aient le temps de se convertir, aussi laissez-vous transformer
dès maintenant et agissez à l’égard de vos frères de telle
manière que tous vous soyez nets et irréprochables.
Cherchez et aimez Dieu le Père, oui, vous pouvez L’atteindre.
Aimez aussi votre prochain, vous demande Jésus.
Soyez persuadés
qu’il n’existe aucune adoration véritable sans aussi beaucoup
de sollicitude à l’encontre de vos frères ; vraiment aimez-vous
tous vos frères?
Il est encore temps d’en faire le bilan.
Votre foi
doit se trouver affermie, préparez-vous à la venue du Seigneur, et
offrez à vos frères le désir de s’y préparer également.
Constatez que cette nuit de Noël réunit les hommes dans un
grand rassemblement composé de ceux qui y viennent spécialement
ce jour-là, de ceux qui participent assez régulièrement à
l’Eucharistie du dimanche et de ceux, bien moins nombreux, qui
disposent de suffisamment de temps pour recevoir l’Eucharistie
tous les jours.
Et c’est dans cette douce nuit de Noël, grâce à vos prières et
messes, que de nombreuses âmes en purification seront accueillies par Jésus et Marie au Paradis, acclamées de tous les saints ainsi
que de toute l’armée des anges.
Ouvrez vos cœurs et vos vies à la lumière de l’Enfant de Bethléem,
Prince de la paix, et demandez-lui d’apporter la paix dans
ce monde troublé, la paix entre tous les peuples, dans vos vies
familiales, et tout d’abord en chacun de vos cœurs.
Tous les hommes de bonne volonté doivent être d’abord des
personnes raisonnables, qui se servent sans cesse de la raison que
Dieu leur a donnée. Considérez qu’il ne s’agit pas d’essayer d’être
un grand spirituel ni même de pratiquer la charité, si vous ne
vivez pas selon les exigences de la raison, donc de la justice.
A l’époque où la mondialisation d’un système économique
libéral à outrance crée tant de différences considérables entre les
fortunés et les infortunés du système, l’appel à la justice est
indispensable. Enfin au moment où la guerre ensanglante tant
de pays, il est bon d’inviter les hommes à la véritable religion qui
consiste à aimer son prochain donc à nourrir celui qui a faim et
vêtir celui qui est nu.
« Je vous annonce une grande joie pour tout le peuple » disaient
les anges aux bergers...
Priez pour que la joie que vous
recevez de la célébration de cette nuit s’étende à tous ceux qui
vous entourent et qu’elle atteigne tous ceux qui en sont privés.
Jean, messager de La Lumière"
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Le modèle de la Sainte Famille (message du 29 décembre 2005)
"L’idéal serait que toutes les familles fonctionnent à la manière de la Sainte Famille.
Tout comme Marie et Joseph, veillez à ce
que Jésus reste au cœur de votre vie.
Vous dépendez tous de plusieurs familles. D’abord il y a la
cellule de base qui est le cercle familial où vous êtes nés, votre
propre famille avec vos enfants et ensuite les oncles et les tantes,
les cousins et cousines, et tous ceux qui sont passés de l’autre
côté de la rive et qui vous restent très chers au cœur.
La nation à
laquelle vous appartenez est aussi une grande famille.
Une communauté
monastique est également une famille.
Finalement,
par-dessus tout, il y a la grande famille des nations qui est la
communauté humaine !
Dans votre monde, l’individualisme domine dans bien des
domaines — la recherche égoïste ne tenant jamais compte des
droits des autres — ainsi que l’envie de se satisfaire au détriment
de l’autre, la recherche du plaisir, la consommation excessive.
Croyez-vous que toutes ces situations favorisent la croissance de
l’Enfant-Dieu au cœur des familles ?
Alors, comment pouvez-vous vous en sortir ?
Tout d’abord
constatez que chaque fois qu’un groupe humain, que ce soit un
couple, une communauté ou une nation se referme égoïstement
sur lui-même, les conflits internes deviennent ingérables et conduisent
à l’éclatement du groupe si ce n’est à l’étendue des conflits,
à des querelles ou des guerres avec les autres groupes ou
nations. Au contraire si un groupe humain est ouvert à l’union
et à l’engagement dans un projet commun, avec les autres groupes,
il arrive facilement à gérer ses conflits internes.
Reportez-vous à l’événement où Jésus, étant resté à Jérusalem,
a suscité une grande interrogation au sein de la Sainte Famille.
Marie lui demande : « Pourquoi nous as-tu fait cela ? ».
L’ouverture
de Jésus aux affaires de Son Père céleste, au-delà du petit cercle
familial est assumé par Marie qui médite dans son cœur ces
choses, même si elle n’arrive pas encore à les comprendre entièrement !
Non seulement l’harmonie au sein de la famille de
Nazareth est maintenue, mais elle est approfondie. Tout en étant
devenu autonome, Jésus demeure soumis.
Il grandit à la fois en
autonomie et en soumission.
De vos jours, il est souvent question de la crise de la famille,
et le nombre de familles déchirées ou brisées est impressionnant...
Il faut évidemment avoir un très grand respect pour chacune et
particulièrement pour celles qui souffrent.
Vous pouvez cependant
vous demander si la crise vécue par de nombreux couples
n’est pas fondamentalement la même que celle vécue parfois au
sein des communautés et surtout entre les nations au niveau de
la grande famille humaine.
Gardez précieusement l’Enfant de la crèche dans votre cœur
et en particulier dans celui de vos familles, pour avoir toute
compassion envers les autres, pour leur pardonner et vous réconcilier
avec eux.
Agissez fermement pour amener le bonheur chez les autres.
Soyez patients pour que l’entente s’affermisse et que le désir de
prier en famille s’intensifie.
Par le sacrement de l’Eucharistie, le Seigneur appelle les membres
de la famille chrétienne à développer leurs racines afin d’atteindre
la fraternité universelle engendrée par le Christ, cela en
vue d’accéder au Royaume de Dieu.
Jean, messager de La Lumière"