Livre Tome 7 : Choisir l'Amour de Dieu
Page 165 : L'Eucharistie, entretien du corps et de l'esprit – message du 5 avril 2011 (mis sur le site le 25 avril 2021)
" Aucun mot, aucune expression n’est suffisamment forte pour
formuler l’intime et si profonde union qui s’établit entre le Christ
et le croyant. Cette union d’Amour se réalise dans l’Eucharistie
où le Seigneur Jésus Lui-même se joint à vous d’une manière si
merveilleuse et pleine d’amour !
C’est en prenant avec foi le
Corps du Seigneur, que vous profitez d’une évolution progressive
de tout votre être.
C’est au cœur du monde de tous les catholiques que l’Eucharistie
nourrit votre présence et votre action. Par ce sacrement,
non seulement vous êtes unis au Seigneur mais, également, à
tous les chrétiens participant à cette même nourriture... C’est
ainsi que vous êtes confondus en une même chose! Votre devoir
est bien de manifester une charité mutuelle et un amour filial les
uns envers les autres, qu’ils soient catholiques ou non.
En vivant de l’Eucharistie, vous avez la grâce de garder vivante
la mémoire du Seigneur en obéissant à la consigne qu’il vous a
laissée: «Vous ferez cela en mémoire de moi».
Quand vous recevez
l’Eucharistie des mains du prêtre et quand il dit : « Le Corps
du Christ », vous répondez bien : «Amen».
Comprenez qu’à cet
instant, c’est bien le moment le plus solennel de la messe!
Et c’est ainsi
qu’en prononçant le mot «Amen», vous dites «oui» et êtes en
plein accord au précepte de l’Eucharistie !
Pour être en mesure de former un seul corps avec le Seigneur,
vous avez à entretenir votre esprit et votre corps, à les renforcer,
à les réparer s’ils sont brisés, et surtout à leur garder la pleine
unité.
Vue ainsi, l’Eucharistie est à la fois un cadeau du Ciel, et
aussi un devoir et une responsabilité à laquelle vous avez à veiller
durant toute votre vie.
La meilleure façon d’assumer votre engagement est de pratiquer
la charité, c’est-à-dire être serviable envers les autres, les
soutenir plutôt que chercher la petite bête, ou encore pire défaire
leur réputation.
Vous avez certainement bien compris que Dieu veut partager
toute Sa vie avec vous, en vous livrant Son Corps et Son Sang.
Ainsi, vous avez à vous laisser conduire par l’inspiration du Saint-
Esprit qui vous interpelle chaque fois que des personnes ont besoin
de vous dans leur vie...
Dans le Sacrement adorable de l’Eucharistie, le Seigneur veut
le bonheur de Ses créatures.
Son Corps, Son Âme et Sa Divinité
se trouvent bien dans tous les endroits du monde, afin que toutes
les fois que les hommes le voudront, ils puissent trouver le bonheur
avec Lui.
Si vous êtes dans les peines et le chagrin, Il vous
consolera et vous soulagera...
Etes-vous malade ? Ou il vous guérira, ou bien il vous donnera
des forces nécessaires pour souffrir de manière à mériter le Ciel.
Si le démon, le monde et vos penchants vous font la guerre,
il vous donnera des armes pour combattre, pour résister, et pour
remporter la victoire.
Jean, votre messager d’Espérance"
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Page 167 : L’onction des malades - Message du 22 octobre 2012 - (mis sur le site le 25 avril 2021)
"Par votre naissance, vous avez acquis le don merveilleux de
l’humanité et, ainsi, vous passez un temps sur terre avant de
rejoindre l’Éternité qui est votre vraie demeure.
En progressant
dans le temps, vous ressentez des périodes de bonheur, mais également
vous subissez des épreuves... Ces épreuves sont d’ordre
physique, moral et même spirituel.
En avançant dans l’âge,
par votre propre expérience et avec l’aide de votre parenté, de
vos amis ou encore mieux de prêtres, vous arrivez à dominer et
à relativiser vos épreuves temporelles.
A partir d’un certain âge et quel que soit votre état de santé, il est
certain que vos forces diminuent.
La maladie peut s’accaparer de
vous, vous risquez d’être incompris du fait de vos réactions dues à
l’âge, et même trahis dans certains cas. Et dans tout cela, sans compter
vos souffrances intimes que vous ne confiez à personne si ce n’est
qu’à votre directeur spirituel !
Souvent, la société considère la personne malade, handicapée,
ou le vieillard, comme une personne non rentable.
Par
contre, par le Sacrement des malades, le Seigneur les reconnaît
comme membres à part entière de la communauté chrétienne
participant à Sa mission.
Dans votre monde actuel, au nom d’un soi-disant droit à la
vie ou bien du droit à la mort, des courants de pensées consécutifs
aux prises de position de scientifiques ou philosophes sont
en entière contradiction avec l’Évangile.
Un sacrement est un
signe et un moyen de salut pour l’homme tout entier.
C’est que
Dieu vient lui-même, par Jésus-Christ, pour soulager le malade
et lui donner sa force.
Le Seigneur Jésus, lui-même, dans l’Évangile
fait ainsi : il guérit les malades et chasse les esprits mauvais.
Ce sacrement est le signe de toute la tendresse de Dieu pour la
personne qui souffre. Elle se trouve réconfortée et, dans la paix et
le courage, elle sera en mesure de supporter chrétiennement les
souffrances de la maladie ou de la vieillesse, tout comme le rétablissement
de la santé et la préparation au passage dans la vie
éternelle.
Que de fois des personnes que vous connaissez ou que vous
avez rencontrées, disparaissent.
Avez-vous eu le souci de savoir ce
qui leur est arrivé ?
C’est une question de solidarité, de charité
fraternelle, de lutter contre l’individualisme et l’indifférence. C’est
être le témoin et le porteur de l’amour du Christ pour vos frères.
Dans le sacrement des malades, l’Église se manifeste comme
corps du Christ Jésus.
Cela signifie que le sacrement des malades
est réalisable pour tous, à tout âge, et au moment où vous êtes
confrontés à la maladie.
Jean, votre messager d’Espérance"
