Faire un bon usage de la vie

Bien chers amis en Jésus et Marie,
Comme le proclame notre bien aimé Jean, nous avons tous à agir, et donc à prier pour ne pas succomber à la tentation ; et si parfois nous péchons, nous n’avons pas à nous en affliger, mais à lutter fermement. Ainsi, c’est par les armes de la vertu que nous serons conduits un jour à la possession des biens éternels.
Avec toute notre affection et en union de prières
Yvette et Robert

Livre Tome 6 : Pour bien passer la porte du Ciel. 
Page 156 : Faire un bon usage de la vie - Message du 3 février 2009  -


Epître aux Romains 12,2-3: Et ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. Au nom de la grâce qui m’a été donnée, je le dis à tous et à chacun: ne vous surestimez pas plus qu’il ne faut vous estimer, mais gardez de vous une sage estime, chacun selon le degré de foi que Dieu lui a départi. 

"Tous les hommes, croyants ou pas, ont à persévérer sur la bonne route en vivant le plus saintement possible et à ce sujet ce message dicte une règle de conduite qui concerne pratiquement tous les hommes.
 Dans la vie de tout homme, il y a de bonnes choses, il y en a de mauvaises, et il y en a d’autres qui se situent au milieu.
Parmi ces dernières, plusieurs semblent mauvaises et en réalité ne le sont pas.
 Par exemple : vous considérez couramment la pauvreté comme un mal, elle ne l’est pas, car elle détruit même le mal quand elle est accompagnée de la vigilance et de la sagesse.
Jésus, Fils de Dieu, est bien né et a vécu dans la pauvreté matérielle, mais quel merveilleux exemple vous a-t-il donné ! 
  En ce qui concerne la richesse, dans les cœurs des hommes elle est généralement tenue pour un bien, mais elle est loin de l’être quand il n’en est pas fait un usage convenable. Si la richesse était absolument un bien, tout homme riche serait un homme bon ; il est certain que tous les riches ne sont pas vertueux, et vous en avez actuellement une démonstration où des dirigeants, qu’ils soient industriels ou autres, s’allouent des sommes d’argent considérables tandis que d’autres hommes, si nombreux, vivent sous le seuil de la pauvreté...
 Certains riches, au contraire, utiliseront une partie de leur fortune pour de bonnes choses : ils investiront discrètement pour le bien des autres, dans l’humanitaire par exemple ; ainsi il est évident que, pour eux, la richesse n’est pas un bien absolu, et qu’elle est un instrument de vertu.
 Ce qu’il faut surtout accuser, c’est la folie des hommes et non les richesses.
Reprenez l’histoire de quelques riches cités dans la Bible, que ce soit Job qui tout en étant dans l’abondance donnait de son bien et faisait de sa maison une halte pour les voyageurs. Reprenez celle d’Abraham, qui était également riche et qui faisait profiter de ses richesses tous ceux qui l’approchaient.
 Dans les choses qui peuvent être soit mauvaises soit bonnes, vous avez donc : la richesse et la pauvreté, mais également la santé et la maladie, la gloire et le déshonneur, la liberté et la soumission.
 Il s’agit surtout que vous viviez en concordance avec les commandements de Dieu et ce sera une opportunité qui vous sera donnée, pour que vous deveniez plus sages et exemplaires.
 Le malade peut trouver dans ses infirmités le sujet d’une plus grande récompense, parce qu’il sait les supporter patiemment. Donc le mal peut éviter d’être mauvais, et ne pas faire obstacle dans le chemin de la vertu qui est le chemin de Dieu.
 De même, la bonne santé est une excellente chose, à la condition que vous en viviez pour le bien et non pour des œuvres corrompues et immorales. Pour celui qui sait en faire un bon usage, la vie est une bonne chose qui le conduira vers la Jérusalem céleste.

Pensez aux martyrs, dont la mort a fait les plus heureux des hommes, car ils se sont affranchis de leurs liens pour aller avec le Christ.

 En résumé, les choses se divisent en trois catégories :

•  Il en est de bonnes dont le principe ne change pas, comme la tempérance, la générosité, l’amour du prochain,

• Il en est d’essentiellement mauvaises et qui ne changent pas davantage, comme la luxure, la férocité, la barbarie,

• Il en est enfin qui deviennent bonnes ou mauvaises, selon l’usage que les hommes en font !

 Pénétrez-vous de ces enseignements en fuyant tout ce qui est mauvais, en embrassant la vertu, en priant pour ne pas succomber à la tentation, et si parfois vous la subissez, ne vous découragez pas, ne vous en affligez pas, car ce sont là les armes de la vertu qui vous conduiront à la gloire et à la possession des biens éternels, à la condition que vous sachiez en faire bon usage.

 Jean, votre messager d’Amour "