La science de la Croix

Bien chers amis en Jésus et Marie, 
Comme le dit notre bien-aimé Jean, par sa mort sur la croix et en se sacrifiant, le Seigneur Jésus a donné l'exemple du pur amour. Ainsi il a transformé l’engrenage de la violence et de la haine en un acte et signe de pur amour. 
Avec toute notre affection et en union de prières
Yvette et Robert

Livre Tome 6 : Pour bien passer la porte du Ciel
Page 21 : La science de la Croix - Message du 13 juillet 2007 -

" Si vous parlez de la croix à des personnes non catholiques, souvent elles vous répondront que la croix représente la souffrance et qu’elles ne sont pas faites pour souffrir en considérant que la souffrance est absurde et révoltante.
Vous pourrez constater que, dans les cimetières, des tombes ne présentent aucun signe de croix. Peut-être certaines personnes oublient-elles ou ne savent-elles pas que Jésus a été méprisé, détesté, torturé corps et âme, puis tué par crucifixion ; que c’est Sa Résurrection qui a changé le comportement odieux des hommes, comportement qui s’extériorisait dans la haine et qui a été transformé par un geste d’amour poussé à l’extrême en pardonnant ! L’instrument du supplice est devenu le signe de vie et celui du plus grand amour qu’il soit. Pour pouvoir suivre le comportement de Dieu, seul l’Évangile donne un éclairage sur ce qui s’est passé. La Croix a servi de fondement à la vision chrétienne de la vie.
 Depuis l’événement de la Croix, le comportement des hommes dans l’histoire a fort heureusement évolué. Ainsi, l’intérêt individuel a progressé vers une prise de conscience de dimension universelle. L’acte gratuit est devenu une valeur sûre en ne vous considérant plus le centre du monde, mais en vous tournant vers les autres. Ainsi vous vous dévouerez pour l’autre, simplement parce qu’il est l’autre et que l’amour est devenu votre règle. Pensez à l’image du bon Samaritain qui représente le comportement humain idéal.
Jésus mort en croix suggère que vous puissiez mourir pour l’autre.
Jésus a agi toujours par amour. Dans tout ce qui peut vous arriver, l’amour doit vous guider autant dans votre manière d’être que d’agir. Jésus, tout comme la Sainte Vierge Marie, ne cesse de vous le rappeler.
Qui aime les autres – comme Dieu les aime – découvre qu’il lui faut, un jour ou l’autre, accepter son prochain comme il se présente, avec ses limites, ce qui n’est pas toujours simple à accepter.
 En entrant dans l’humanité pour la sauver de l’intérieur, Jésus a trouvé les esprits fermés, la discrimination, la susceptibilité, la haine, l’envie de tuer et même la manipulation. En dérangeant la règle de vie des hommes, il a subi la haine des prêtres et des gens du Temple. Ils lui ont tendu de nombreux pièges pour le faire tomber afin de le condamner à mort.
 Jésus est allé jusqu’au bout du drame humain. Il a repoussé les limites du cœur humain et a transformé l’engrenage de la violence et de la haine en un signe d’amour qui veut tout donner et démontrer que la méchanceté n’est pas une fatalité. C’est l’occasion suprême d’apprendre à l’autre comment on doit aimer.
 Mourir à soi-même pour que l’autre vive la loi profonde de l’amour.
 Que chacun de vous détache sa barque pour naviguer sur les eaux profondes de la vie, aimer sans fin, oui, aimer à se perdre. Considérez que les souffrances sont la conséquence de vos propres limites, et également des limites des autres. Vous souffrez car votre corps est bloqué par des limites qu’il ne peut pas dépasser, et toujours vous mettez toute votre bonne volonté à dépasser ces limites. Votre esprit souffre car il ne peut pas aller jusqu’où veulent l’amener ses aspirations; il est à l’étroit et c’est l’angoisse que vous pouvez dépasser par la méditation, la prière et, encore mieux, la sainte Eucharistie prise avec amour.
C’est l’amour qui déjouera les confusions les plus embrouillées de la haine. 
Il mettra au large les idées fixes qui ne peuvent que vous enliser dans des conflits.
 Vous remarquerez que ceux qui se maintiennent dans l’amour montrent une joie, un élan, une gaieté que vous ne pouvez trouver chez d’autres.
Que ce soit là votre route qui est la route du bonheur, la route vers la Jérusalem céleste.

 Jean, votre messager d’amour "

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