Non, je ne meurs pas, j'entre dans la vie

Bien chers amis en Jésus et Marie,
Ce que personne ne peut éviter, c’est la mort.
Elle frappe à tout âge, c’est la grande inconnue. 
Pour l’incroyant, c’est triste, vraiment triste ; mais pour le vrai disciple de Jésus, c’est le grand passage, la nouvelle naissance qui enfin libère et donne la joie éternelle et cela au milieu des anges et des saints, dans la splendeur de la Gloire divine... 
Avec toute notre affection et en union de prières
Robert et Yvette

Livre Tome 6 : Pour bien passer la porte du Ciel
Page 167 : Non, je ne meurs pas, j’entre dans la vie - Extraits du message du 10 mars 2009 - 

" La mort n’est pas la fin de tout, elle n’est pas le passage de la vie à la mort, mais le passage de la mort à la vie.

Je ne meurs pas, j'entre dans la vie 

 Oui, la mort est le passage à la vie et à la vie en plénitude !
 Pensez que Jésus a donné sa vie pour vous.
Vous aussi, vous pouvez donner à vos frères et sœurs des instants de votre temps sur terre, et cela vous sera largement compté. Comprenez que la raison d’être de la mort, est de laisser fleurir une vie éternelle déjà commencée, ne serait-ce que par vos pardons, vos gestes d’amour, de partage et de communion.
La société de consommation se plaît à la mise en scène sous forme d’images, ce qui fait la une de l’information : accidents de la route, victimes du terrorisme ou des multiples conflits dans le monde, des crimes commis par des hommes égarés, que ce soit des bandits ou des malades...
Les hommes ne meurent plus chez eux, mais le plus généralement à l’hôpital ou dans une maison de retraite. Le deuil est caché, il a extérieurement disparu, les voitures funéraires sont banalisées. La mort a perdu sa dimension sociale, la mort est privatisée, sur le bulletin nécrologique il est souvent précisé : « Les obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.»
Sur le sens de la mort, la société est donc muette, la mort étant considérée comme un échec, un point noir dont on ne peut rien dire. 
Beaucoup pensent qu’après la mort, c’est le néant et que tout se joue sur terre.

Et c’est là que la foi chrétienne doit intervenir devant les hommes pour annoncer la Bonne Nouvelle, cette Bonne Nouvelle que tout être humain est fait pour la vie, une vie pleine, une vie éternelle avec Dieu !

Je crois .... en la vie Éternelle ...

 Quand vous parlez de la mort, n’hésitez pas à briser ce tabou du silence dont vous êtes entourés, faites-le avec réalisme, espérance et confiance. 
Tout d’abord avec réalisme, car vous n’avez nullement à masquer le drame de la mort. Toutes les morts ne sont pas forcément de paisibles endormissements et il y a des morts tragiques...
Pensez que le Christ a poussé un grand cri avant de mourir.
La mort est comme un saut dans le vide, mais vous pouvez compter sur les mains puissantes de Dieu pour vous ressusciter. La foi n’est pas un analgésique, elle vous fait regarder la mort en face.
La mort est un passage, elle est une entrée dans la pleine communion avec Dieu. Pensez à l’enfant dans le sein de sa maman, il ne peut pas se faire encore d’image du monde dans lequel il va entrer. Il faut qu’il fasse le saut, le passage, l’arrachement qu’est la naissance...
Et ce n’est pas pour rien que les chrétiens ont parlé depuis très longtemps de ce passage de la mort comme d’une «nouvelle naissance».
Il vous est demandé, non pas de faire un acte d’imagination, mais un acte de foi !
C’est pourquoi vous pouvez vous appuyer sur la parole de Jésus-Christ, qui dit à ses disciples qu’Il s’en va leur préparer une place et qu’Il reviendra les prendre avec lui : « Si bien que là où je suis, vous serez vous aussi.»

Confiance comme Abraham....

L’homme est fait pour la vie éternelle et le secret de cette vie est l’amitié avec Dieu, la communion avec Dieu.
Nous, les frères du Ciel et à la suite du Seigneur Jésus, nous vous invitons à la confiance. 
Oui, vous êtes invités à vivre cette confiance, cette remise de vous-mêmes entre les mains du Père. Cette perspective vous rappellera que ce n’est pas la vie en soi qui est l’absolu, mais une vie donnée, une vie livrée, une vie qui sait que la fécondité intègre la croix et le passage par la mort : «En effet, (dit Jésus) qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de Moi la sauvera.» (Luc 17,33)

 Jean, votre messager d’amour "