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| Offrir et recevoir... |
Page 154 : Offrir et recevoir – message du 25 novembre 2003 (mis sur le site le 24 août 2022)
« Chacun de vous devrait, avec un peu de volonté, répondre à
l’invitation d’Amour de Dieu.
Cette invitation, d’aucune manière,
ne vous obligera, car vous avez le libre arbitre...
C’est en
offrant au Christ vos souffrances et vos peurs, aujourd’hui et
toute votre vie, que vous vous donnerez à Dieu.
Car, même dans
la peine, et surtout dans le sacrifice, le bonheur est de s’offrir
pleinement au Seigneur et aux hommes.
Et vous conviendrez
que c’est un réel bonheur !
La royauté de Jésus ne vient pas de votre monde.
Son pouvoir
souverain sur la croix est de recueillir dans l’amour la partie
morte de vos vies et d’en faire un présent à la gloire du Père ...
Oui, dans sa Passion, Jésus est venu se charger de votre part
maudite.
Par vos péchés, cette part maudite, douleurs, mépris,
haine et désespoir, s’est abattue sur Lui, et c’est chargé de misère
qu’Il s’est offert à son Père.
Ne craignez pas d’offrir à Jésus même
la partie la plus laide ou la plus détestée de votre être.
Il l’accueillera
sur la croix afin de la porter jusqu’en sa chair ressuscitée,
afin que tout ce qui est saint en vous soit rendu dans la vie
éternelle !
Quand on aime une personne, le plaisir d’offrir est grand !
Jésus s’est offert à son Père dans d’horribles souffrances physiques
et morales.
Dans vos souffrances, par vos prières ferventes
et vos eucharisties, vous aussi vous pouvez offrir à Dieu tout
votre amour ...
Peut-être un jour, vous êtes-vous sentis cruellement humiliés ?
Pensez à Jésus qui a été trahi à mort par un de ses disciples.
En conséquence, si une personne que vous appréciez ne tient pas ses
promesses et de plus vous trahit, ce qui arrive bien souvent, ne
laissez pas la révolte et la douleur vous envahir; pardonnez-lui
et priez pour elle ...
Et puisque vous n’êtes pas des saints, interrogez-
vous si, par votre propre faute, vous n’avez pas une part de
responsabilité dans le malheur subi...
Votre salut n’est pas attaché à la science, à l’intelligence, à la
richesse ou à une longue expérience, ni à des dons rares...
Le salut
est dans les mains de tous, absolument de tous !
Il est attaché à ce
que vous pouvez donner à Dieu. 
Tout ce qui est vous est nécessaire
pour gagner le Ciel, c’est de la bonne volonté et de l’humilité,
c’est-à-dire se faire le plus petit, prendre la dernière place,
obéir ;
cela se résume à la pureté de cœur, l’amour de la justice et
l’esprit de paix.
Jean, messager de La Lumière »
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