Page 82 : Que vous soyez riche ou pauvre – message du 8 octobre 2005 – (mis sur le site le 7 novembre 2023)
« Il est évident et normal que vous ressentiez de la compassion
à l’égard de ceux qui, dans des souffrances inimaginables subissent
des guerres et particulièrement des catastrophes naturelles
que les médias se chargent de faire connaître.
Et vous savez bien
que vous n’êtes pas à l’abri de ces malheurs !
Que ce soit en Amérique, en Afrique, en Palestine, en Irak ou
ailleurs, pensez à toutes ces populations qui, devant leurs maisons
détruites, sont à la recherche de parents disparus...
Méditez
ces images, faites-les bien pénétrer dans votre esprit et vous comprendrez
encore mieux que dans votre monde rien n’est acquis.
Vous qui vivez dans une société de consommation où l’argent
est roi, vous avez du mal à accepter que la pauvreté, la faim et la
soif puissent ne pas freiner la joie de vivre des pays pauvres.
Vous
devez comprendre et surtout vous convaincre qu’il est souvent
bon de rester pauvre, de rester dans la faim et la soif.
Voyez ceux
qui disposent de moyens matériels importants, les trouvez-vous
vraiment heureux ?
Non, ils ne le sont pas, car ils ont toujours
peur de perdre leur fortune et quand ils sont délestés de quelques
billets ils sont tellement malheureux qu’ils se déclarent alors
pauvres.
Ils ne sont pas pauvres d’argent mais surtout pauvres de cœur.
Chacun de vous, quels que soient ses dons et ses moyens
d’action, n’est en réalité que le gérant des bienfaits de Dieu car
rien de matériel ne peut vous appartenir.
Oui, en quelque sorte
vous êtes l’intendant des richesses que Dieu a déposées en vous,
c’est-à-dire de Son plan.
Parfois cette peur peut se transformer en une passion qui éclaire
la vie du croyant en lui donnant la volonté de servir Dieu et par
voie de conséquence d’être le serviteur de son prochain. Mais
quand la crainte de Dieu pousse à l’inaction, en revanche elle
appauvrit l’existence et vous rend inutile.
Le seul et bon moyen de maintenir les richesses du Royaume est
de ne pas les garder pour soi.
Votre devoir est de les faire fructifier
et pour cela vous disposez de moyens concrets et surtout de toute
votre bonne volonté pour aider votre prochain et lui être utile...
Ouvrez la Bible, vous y lirez que ce sont les pauvres et les
affamés de la terre qui possèdent la dignité des bienheureux. Ils
le sont, ils n’ont rien à faire valoir, rien pour épater leur prochain,
ni pour donner en retour, ils sont les mieux placés pour
accueillir l’événement qui se produit.
C’est par leur dépouillement
qu’apparaît la gratuité du don de Dieu.
Le Royaume ne s’achète pas. Il se donne.
«Vous qui n’avez pas
d’argent, venez à moi.» Dieu vient vers l’homme et l’homme
s’approche de Dieu. Jésus sort comme le semeur qui sème la
Parole de Dieu et annonce à partir des réalités de l’homme la
Bonne Nouvelle du Royaume.
Si vous pouviez comprendre tout
le souffle, toute la force qui anime les humiliés, ceux qui ont
faim, 
ceux qui ont soif et qui sont en réalité des artisans de paix !
En tant que chrétiens, donnez l’exemple de cette marche vers
un monde où la richesse est dans ce que vous êtes et non pas dans
ce que vous avez.
Un petit rien doit suffire à vous faire retrouver
le sourire.
Jésus a prêché le Royaume et c’est l’Église qui est venue. L’Église n’est pas le règne dans son achèvement.
Si vous aviez conscience de l’incomparable souffle et de la
force dont vous disposez, vous en seriez si heureux !
Vite, le
temps presse, et qui que vous soyez, avec votre personne et votre
esprit, avec ceux qui vous environnent spirituellement donnez
l’exemple, mettez-vous en marche vers le Royaume de Dieu !
Jean, messager de La Lumière »
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