Pour prendre le bon chemin

Livre Tome 4
 : Le temps presse, rallumez vos lampes 
Page 85 : Pour prendre le bon chemin – message du 8 juin 2004 – (mis sur le site le 5 décembre 2023)
 
 « En règle générale, les hommes refusent une religion qui donne des ordres et les empêche de vivre comme ils l’entendent. Ils refusent de figurer dans le rang des faibles et ils se trompent lourdement. En réalité, votre volonté (qui, en aucun cas, n’est une faiblesse) de suivre les commandements est votre force, car elle vous écarte de tout péché, vous qui êtes chrétiens et qui aspirez au Ciel. 
Le péché n’est pas forcément le refus d’une loi, mais un manque d’amour envers soi, envers le prochain, et donc envers Dieu. 
Le péché est l’héritage de tous ceux qui vous ont précédé, vos ancêtres, ceux qui sont de l’autre côté de la rive. Mais surtout, il vient de vous, car vous possédez le libre arbitre  !
Le péché est toute pensée par laquelle vous vous mettez en valeur au détriment de votre entourage : «vous écouter parler», c’est-à-dire boire vos propres paroles, vous considérer plus savant et plus spirituel que les autres. 
Le péché est également toute pensée qui cherche à abaisser l’autre, à le mépriser, à l’humilier et même à le rejeter. C’est toute parole qui consiste à tout attirer à soi, à tout ramener à soi et à faire ses propres louanges ...
Le péché est aussi tout acte commis sous l’emprise de la colère et par des égarements provoqués par l’alcool, la drogue. En un mot, il concerne tout fait qui cherche à blesser, à diminuer et à porter atteinte à la moralité et à la réputation des autres. 
La voix de votre conscience, c’est-à-dire celle de votre ange gardien, est là pour vous éclairer, ne parle-t-on pas d’ailleurs d’examen de conscience ? 
Par vos actions, vous vous situez dans le clan des persécuteurs, des victimes ou des sauveurs. 
Par tous les moyens, évitez d’être persécuteurs ; s’il vous arrive d’être victimes, tant mieux pour vous § Si vous vous considérez sauveurs, méfiez-vous que ce ne soit pas, malgré tout, empreint d’orgueil, en cherchant des avantages secondaires, tels qu’être indispensables, aimés et appréciés, car vous maintiendrez l’autre dans un état de dépendance. 
En règle générale, tout homme pèche quand ses actions ne sont pas orientées vers Dieu avec la pureté et l’intensité qu’elles devraient avoir. 
Dans la mesure où vous pensez agir en conscience, en faisant du mieux que vous pouvez votre devoir d’état et en accueillant humblement la grâce que Dieu vous réserve, vous aurez la paisible certitude que le Seigneur est avec vous dans votre cheminement vers la sainteté...
 Ce cheminement restera toujours un don qui sera le fruit de vos efforts pour bien agir.
Si, par contre, la « mauvaise conscience » vous trouble, confiez votre passé à la miséricorde de Dieu, votre présent à son Amour et votre avenir à sa Providence ; 
et en vous réfugiant dans le Cœur de Marie, vous retrouverez la paix. 
Un cœur fermé est comparable à une maison fermée, il finit par moisir. 
La prière et la bonne volonté ouvriront toutes grandes les portes et fenêtres de votre maison et vous conduiront vers la joie et la lumière.
 Si vous saviez comme la miséricorde divine peut s’installer en vous ! 
Vous êtes libres de prendre le chemin de l’amour. 
«Je ne vous promets pas le bonheur sur terre…» Vous êtes libres, et si vous souffrez, pensez à Jésus en Croix.
 Lors des croisades, les hommes ont utilisé le Nom de Dieu pour justifier des massacres. 
Il en est de même aujourd’hui où des hommes religieux, purs et durs, n’hésitent pas à séquestrer leur femme ou à tuer des personnes d’une autre religion que la leur, pensant gagner le paradis. 
Et pourtant, n’avez-vous pas tous le même Dieu ?
En aucun cas, Dieu ne peut être une excuse pour enlever la vie à un être vivant.
Dans l’Évangile, vous êtes en plein cœur du mystère de la miséricorde de Dieu. 
Il est très significatif que Jésus, pourtant exigeant sur la finalité du couple humain, se soit montré compatissant envers la pécheresse publique, la femme adultère et, dans la parabole de l’enfant prodigue, à l’égard de celui qui avait gaspillé son argent avec des femmes. 
Par contre, le Seigneur aura des paroles très dures à l’égard des hypocrites et des gens de mauvaise foi. 
La miséricorde de Jésus prend acte de vos faiblesses et c’est avec patience qu’Il vous soutient pour vous relever. 
Quand Il dit: «Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre», tous s’en vont, à commencer par le plus âgé.
 Et Jésus, qui n’a jamais péché, ce n’est pas Lui qui jette la pierre, au contraire, c’est Lui qui, dans son pardon délicat, lui ouvre le chemin de la rédemption et la force de se ressaisir. 
 
Jean, messager de La Lumière »

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