Le bien et le mal

Bien chers amis en Jésus et Marie,
Comme le dit notre bien-aimé Jean, à l’exception du Seigneur Jésus et par privilège de sa maman la Sainte Vierge Marie, tous les hommes participent au mal qui traverse l’humanité. Par le péché originel qui est enraciné en nous et auquel, plus ou moins volontairement, nous participons, deux images s’opposent : celle d’Adam qui a désobéi, et celle du Christ-Jésus, obéissant à la mission de son Père. 
Avec toute notre affection et en union de prières
Yvette et Robert

Livre Tome 6 : Pour bien passer la porte du Ciel
Page 237 : Le bien et le mal - Message du 29 septembre 2009 - 

"  Il dépend de chacun de vous d’accéder au désert et même au cœur de vos activités : de jeûner, oui de jeûner et pas seulement de pain, mais également de toutes les distractions qui vous égarent ; vous pouvez jeûner de tout, que ce soit par exemple du cinéma, de la télévision, d’internet ou de vidéos !

Vous aurez ainsi la possibilité de prendre le temps de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire à Dieu et à votre salut.
Les conséquences du salut sont dépendantes de celles du péché, et la gravité du péché ne vous sera révélée que dans la lumière du pardon donné dans le sacrement de Réconciliation. Il n’y a pas de commune mesure entre le règne de la mort et celui de la vie au Ciel, aussi demeurez en plein accord avec le Credo qui ne vous propose pas une foi au péché, mais la foi à la rémission de tous les péchés.
   Si vraiment vous connaissiez vos péchés et les conséquences qui en découlent, vous en perdriez la raison !
 Le péché est entré dans le monde dès que Dieu a créé Adam et ensuite Eve ; et par le péché est venue la mort, cela du fait que, par la suite, tous les hommes ont été pécheurs. 
La mort biologique est nécessaire à la succession des générations, mais c’est bien la mort spirituelle qui attend ceux qui, délibérément, renient Dieu, et cette mort spirituelle est l’Enfer.
 Au moment de la séparation de vos êtres chers, vous ressentez fort l’expérience souffrante que vous faites de la mort.
De même, en avançant dans l’âge ou dans la maladie, vous prenez encore mieux conscience que vous êtes tous des hommes destinés à quitter la terre. Tous les jours, cette expérience, vous la faites : il vous suffit d’ouvrir les yeux pour que vous vous heurtiez au problème du mal qui a deux visages, souvent mélangés, le mal innocent et le mal coupable.
Toute l’humanité fait l’expérience douloureuse de la division des hommes entre eux, que ce soit sur le plan international, sur le plan national, sur toutes les évidences économiques et politiques, ou encore plus, vous le ressentez sur le plan tout simplement familial....
Tout aussi sûrement, vous vivez une division en vous-mêmes entre l’absolu de vos désirs, le bien que vous voudriez réaliser et que vous négligez, et le mal que vous ne voulez pas, mais que vous faites !
Par rapport à ce mal, vous êtes dans une situation invraisemblable : à la fois vous êtes victimes et coupables.
Tout homme est un être de désir et cela est très bon quand ce désir est motivé par la recherche de Dieu ; mais ce désir peut déraper et devenir convoitise, ou un désir profondément désordonné qui vous rend pécheur.

 Tous les hommes participent au mal qui traverse l’humanité, à l’exception du Christ et par privilège, de la Sainte Vierge Marie.
Ce péché du monde, c’est le péché originel qui est enraciné en vous et auquel, plus ou moins volontairement, vous participez.
 Dans le problème du péché, deux figures s’opposent : celle d’Adam, qui a désobéi, et ensuite celle du Christ, obéissant à la mission de son Père.
 Donc, la première figure a ouvert la porte d’entrée au péché et à la mort dans le monde, et la seconde, celle du Christ, vous apporte le don gratuit de Dieu. Les deux figures ne se situent pas sur le même plan, car l’origine de l’humanité, vous la comprendrez vraiment quand vous serez passés de l’autre côté de la rive ; et pour que vous la compreniez, elle vous est racontée sous la forme du récit mythique de la Genèse.
 Effectivement, au commencement était le bien originel de la création qui venait de Dieu ; mais dès le début le péché et la mort sont venus de l’homme qui a subi l’influence du Démon...

 Retenez la personne du Christ qui vous sauve et vous rend la vie, qui est infiniment plus forte en vous dissociant du péché.
 Ainsi, tout homme doit sans relâche lutter contre le péché et est invité au combat spirituel dans le sillage de l’obéissance du Christ. 
Soyez certains que, très bientôt, vous vous verrez tel que Dieu vous voit...


Jean, votre messager d’amour "