Le Rosaire

Livre Tome 3
 : Au Souffle de L’Amour vivifiant
Page 104 : Le rosaire – messages de 2001 et 2002 – (mis sur le site le 14 octobre 2022) 
 
"La vie de tout bon chrétien est d’avoir le plus souvent possible, si ce n’est en permanence, une relation d’amour avec Dieu. 
Comme un bateau sans gouvernail, vous ne pouvez vous contenter, balayés par chaque événement, chaque émotion, poussés par des vents contraires, de dériver dans la vie spirituelle... 
Le gouvernail de toute vie chrétienne est la prière et en particulier, celle du rosaire, qui vous maintiendra sur le bon cap de l’adoration et de l’Eucharistie !
Le Seigneur Dieu est la boussole qui vous mènera vers son Royaume !
 Quand vous aimez une personne, votre plus grand désir est de la retrouver : c’est cela la nature même
de l’amour !
Vos relations avec les autres vous aident à mieux comprendre le Cœur de Dieu et comment il agit si bien à votre encontre. Votre Créateur ne vous décevra jamais, tandis que les hommes…, même ceux qui vous paraissent exemplaires, ne vous posent-ils pas des problèmes relationnels ? 
Vous téléphonez à un parent, à un ami... ; de même, quand vous faites votre chapelet, en égrenant chaque grain, par des paroles et des pensées d’amour, vous vous adressez au Père Éternel, en méditant la vie de Jésus et de sa si douce Maman, la Sainte Vierge Marie.
Dans le rosaire, le projet de Dieu pénètre dans votre cœur, et votre vie se trouve ainsi transformée. 
C’est avec Marie que vous priez, en essayant de pénétrer dans son regard, pour contempler avec elle, son Fils le Christ Jésus. Ainsi, votre cœur battra à l’unisson de celui de votre Maman du ciel, pour vivre intensément les différents mystères.
C’est par le rosaire que vous vivrez pleinement la vie de Jésus dans Son incarnation, dans Sa vie, dans Sa mort et dans Sa Résurrection, qui constituent les quatre mystères, joyeux, lumineux, douloureux et glorieux.
La prière du Pater vous situe dans la vérité dans vos rapports avec le Père Éternel. 
Dieu est celui qui vous est le plus proche, c’est votre Père !
Devant Lui, vous êtes comme des enfants libres et aimés !
Votre plus grand désir ne doit pas être de Lui demander de se mettre à votre service, mais d’entrer dans son grand projet, infiniment bien plus généreux que le vôtre.... Dans la prière ne dites-vous pas «Que votre règne vienne, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel» ? 
Dans celle de l’Ave Maria vous reprenez les deux salutations que Marie a reçues, l’une de l’ange Gabriel, l’autre de sa cousine Élisabeth, le tout suivi d’une invocation à la prière.
Des personnes critiquent la prière du rosaire, en la qualifiant d’automatique, de routinière et même proche de la superstition. Certains affirment même que la répétition empêche la contemplation. 
Certes, cela peut être possible, mais la répétition peut également aider à la contemplation.
Évidement, laissé à lui-même l’esprit ne peut se fixer longtemps et se met à vagabonder, alors toutes sortes d’images, d’idées et d’émotions l’assaillent ; la répétition des Ave est une méthode qui barre la route au «bavardage intérieur». 
Votre corps se met au service de votre esprit, par votre bouche, articulant lentement les Pater et Ave avec vos doigts, égrenant le chapelet et encore mieux à genoux, tout au moins pour les mystères douloureux, le tout vous ramenant à la contemplation du Seigneur.
Oui, ce qui est essentiel et merveilleux dans le rosaire est d’entrer dans la contemplation de Dieu, ce contact avec l’absolu est à la portée des tout-petits, des plus pauvres autant spirituellement qu’intellectuellement, à la seule condition qu’ils le souhaitent bien !
Dans le rosaire, il ne s’agit pas de manifester votre intellect, de faire l’inventaire de vos besoins, qu’ils soient spirituels ou physiques, mais tout simplement, il s’agit de vous tenir devant Dieu, pour L’adorer et tout recevoir de Lui. 
Soyez conscients que chaque geste et parole du Christ est une fenêtre ouverte sur l’éternité !
Les différentes méthodes du chapelet ont toutes une importance capitale
et vous ne sauriez les négliger !
De même, il sera toujours bon de rattacher un Pater et un Ave à vos différentes prières. 
Le rosaire journalier fait avec le cœur est le chemin qui vous mène sur la voie royale. (19.11.2002) 
Comme je vous l’ai si souvent répété, dans chacune de ses apparitions, la Très Sainte Vierge Marie, avec insistance, demande la prière du chapelet. 
Des événements menaçants sont tellement proches ! 
Si elle vous recommande cette oraison, c’est bien pour que vous priiez, afin qu’elle intercède pour vous et également, pour ceux, tous ceux qui vous sont chers...
Elle vous demande surtout d’aller bien au-delà, c’est-à-dire que la Très Sainte Vierge n’a jamais désiré qu’on puisse la prier pour elle-même, mais elle vous demande de prier le Seigneur en entrant dans la contemplation de son humanité et de sa divinité rassemblées.
Entrés dans cette contemplation vous l’adorerez dans un pur élan d’amour.
Quand vous priez le rosaire, évidemment vous ne le récitez pas comme on récite une leçon, c’est encore moins une obligation ...
Dans le secret et le silence de votre cœur, vous ressentirez et pénétrerez plus avant encore dans toute la vie de Jésus, dans tous ses événements joyeux, douloureux et glorieux, en développant en vous la foi, l’espérance et l’amour qui sont à la perfection en Marie qui est bien là (assise sur cette chaise), vous couvrant de tout son amour !
La prière du chapelet vous est donnée par l’Église pour vous permettre de contempler la Personne vivante du Christ Jésus, comme Marie l’a appréciée durant sa vie terrestre. 
Dans la prière du chapelet non seulement vous priez la Sainte Vierge mais, également vous priez avec Marie avec son regard, avec son cœur, en adoptant et en épousant ses sentiments à l’égard de son Jésus. (14.10.2001).
 
Jean, Messager de La Lumière"
 
Précision : Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 1674
Hors de la liturgie sacramentelle et des sacramentaux, la catéchèse doit tenir compte des formes de la piété des fidèles et de la religiosité populaire. Le sens religieux du peuple chrétien a, de tout temps, trouvé son expression dans des formes variées de piété qui entourent la vie sacramentelle de l’Église, telles que la vénération des reliques, les visites aux sanctuaires, les pèlerinages, les processions, le chemin de Croix, les danses religieuses, le rosaire, les médailles, etc.

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